On dit souvent aujourd’hui que les
traditionnels feux de la Saint-Jean marquaient autrefois
le début de l’été. Mais d'où
vient réellement cette tradition? Le 21 ou le
24 juin ? : On
dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de
la Saint-Jean marquaient autrefois le début de
l’été. En fait, ils avaient lieu dans
la nuit du 23 au 24 juin......
Un grand feu à voir de loin
! :
Dans certaines régions,
chaque ferme faisait son petit feu. Mais la règle
générale était la réalisation
d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le
plus loin possible. Dans les plus humbles villages,
la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens
de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit
désigné, des fagots de brindilles, des
branches mortes, des combustibles divers que l’on empilait
en tas, dans la gaieté générale..........
Qui allumait le feu ? : ... Dans certains lieux, c’était
donc le curé qui allumait le bûcher. Dans
d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait
construit, ou bien le maire, etc…
Que faisait-on autour du feu ? :
Des danses bien
sûr, car cette fête était d’abord
l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons
et filles, de se retrouver et de se plaire......
Les rites magiques autour des feux
de Saint-Jean : Des
superstitions et croyances magiques étaient liées
à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou
par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour
les récupérer ensuite et de les placer
dans les champs de raves : plus grosses étaient
les pierres, plus grosses seraient les raves ! .....
Et après ? : Une fois le feu éteint, chacun
rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire
affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le
feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé
dans une armoire ou placé près du lit
des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean
prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie,
de la foudre et de certaines maladies. On pouvait aussi
en placer un morceau dans son champ pour protéger
ses récoltes de la grêle, parfois aussi
(disait-on) des chenilles et des limaçons. On
utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie, cendres
auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.....
(D’après le site 3w.notrefamille.com)
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