|
Les Amis du Patrimoine de MOUZON |
|
Actualité |
ACTUALITES :
L'assemblée
générale 2010 :
|
Vendredi 28 mai, à
16H30, a eu lieu au foyer Sommer, rue de la Motte à
Mouzon l'AG 2010 de l'association, présidée
par Paul Motte. Paul Motte a invité les membres des APMz à l'inauguration de l'exposition "200 ans de ponts à Mouzon" qui se tiendra à l'office du tourisme "Le Colombier", du 12 juin au 2 juillet 2010. A cette occasion, sera vendue une brochure sur le thème des ponts à Mouzon, élaborée en collaboration avec Angélique Dethière, étudiante en BTS tourisme, dans le cadre de son cursus scolaire. Puis
Paul Motte a repris 2 des articles du bulletin N°20,
pour une conférence sur |
Le Canon rompu
En juillet 2009, monsieur Varloteau de Charleville-Mézières a fait don à l'association d'une plaque métallique ancienne portant au recto comme au verso - les inscriptions AU
CANON ROMPU - une peinture représentant "un canon dont l'extrémité rompue pend. Cette plaque était l'enseigne du relais de poste aux chevaux de Mouzon, situé sur la route nationale, vers Verdun., au carrefour actuel de la rue de la poste (située au-dessus de la tour porte de Bourgogne et de l'actuelle RD 964. Ce relais était situé dans les bâtiments de la ferme Wallein. Cette plaque peut être datée vers les années 1790-1800. Paul Motte a entrepris des recherches pour établir la généalogie de la famille Sternaux-Colson. Puis fut faite à partir des sources des archives départementales l'historique de l'étude de la poste aux chevaux de Mouzon, qui fonctionna jusque vers les années 1850. |
|
|
|
|
Paul Motte lors de son intervention
sur l'enseigne "au Canon rompu"
Le mobilier de l'église-abbatiale vers 1720
Paul
Motte a entrepris depuis plusieurs mois une étude pour savoir
comment était l'église abbatiale vers 1720.
Lors
de sa conférence, il présenta d'abord le contexte
dans lequel se trouvait cette église, propriété
des moines bénédictins. Il évoqua "la
gouvernance" de l'abbaye, c'est à dire les charges spirituelles
et matérielles auxquelles les moines ou leurs représentants
devaient se soumettre. (C'était le régime de la commende),
ainsi que les conséquences de ce régime sur l'état
des richesses de l'abbaye, celui de l'église. Par la suite,
des réformes furent entreprises (après le concile
de Trente) et l'abbaye fut reconstruite entre 1665 et 1668.
L'Eglise entreprit pendant plus d'un siècle un immense effort
de christianisation qui eut pour conséquences un renouveau
de la pratique du culte et la disparition des abus.
Il
est intéressant de savoir comment est l'intérieur
de l'église-abbatiale à cette période. Paul
Motte dresse l'inventaire :
Pas de tribune en pierre soutenant
l'orgue actuel, pas de chaire à prêcher, pas de bancs,
ni de chaises. Un jubé isole le choeur du reste de l'édifice,
afin que les moines puissent pratiquer leur culte en étant
isolés des pélerins. Pas de chemin de croix, ni de
tableaux peints.
La
maître-autel actuel n'existe pas; à sa place, un autel
dans le sanctuaire, l'autel des reliques sous lequel il y a les
châsses qui contiennent les reliques de Saint-Victor, Saint-Arnoul.
Dans la nef latérale nord, se trouve une chapelle en pierre
blanche de style flamboyant, Les 3 verrières hautes du choeur
possèdent des vitraux historiés. Une autre verrière
très grande éclaire le fond de l'église. Les
stalles des moines ne comportent que 2 rangées de 22
sièges, une de chaque côté de la nef. Les murs
et colonnes, voûtes et ogives sont couverts de fresques colorées.
Pour
plus de détails, nous vous invitons à consulter le
bulletin N°20, richement documenté.
|
|
|
