Brève histoire
du textile dans le Mouzonnais (4/4) On comprend
aisément les aléas dus à la force motrice hydraulique
produite par les ruisseaux de faible importance malgré des
aménagements parfois coûteux. Les propriétaires
de ces usines ont donc investi dans une machine à vapeur
qui peut tourner toute l'année. " -Filature de laine Baye-Froissart, la Fourberie à Mouzon : une machine à vapeur de 8 CV, remplacée en 1861 par une 18 CV, puis plus tard par une 30 CV. -Filatures de laine Berguenheuse-Sauvage : le Moulin à Autrecourt, une machine à vapeur de 12 CV en 1862 et une de 6 CV à l'usine du Château. -Filature de laine Cathereau-Benaumont, le Laveau St.Pierre à Autrecourt: une machine à vapeur de 12 CV en 1862 et une nouvelle de 25 CV en 1866. -Filature de laine Pasquier-Edmond, le Brouhan à Autrecourt : une machine à vapeur de 5 CV. -Filature de laine Laloux Joseph, sur la Biche à Villers devant Mouzon: une machine à vapeur verticale sans balancier, un cylindre de 4CV. -Filature de laine cardée Gaulier-Emond, sur le Magne à Douzy une machine à vapeur de 3 CV en 1860. -Filature de laine cardée Parpaite Auguste Renaud, sur la Tuilerie à Euilly: une machine à vapeur de 6 CV en 1865. " La majorité
de ces nombreuses filatures, fouleries, dégraisseries, ne
résistèrent pas aux crises économiques et aux
deux guerres mondiales. Certaines firent faillite dès le
XIX° siècle (ex. la filature de Bellefontaine à
Mouzon en 1863), ou furent transformées en polierie, par
exemple la filature Ricado-Loupot Napoléon à Rouffy-Autrecourt
en 1864, qui deviendra ensuite une fabrique de chapeaux au XX°
siècle. Cependant, à Mouzon, la filature qui changea de mains plusieurs fois au XIX° siècle, s'est transformée au XX° siècle sous l'impulsion de la famille SOMMER pour devenir un site d'une société internationale. Vous êtes ici page 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 |
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